La thérapie par la marche : pour retrouver la sérénité.

Se concentrer sur ce qui est le plus proche de nous, se déplacer au pas


Se concentrer sur ce qui est le plus proche de nous, se déplacer au pas : un choix imposé aujourd’hui par les circonstances. Et découvrir une nouvelle dimension

« Cela peut sembler contradictoire, mais j’ai repris la saine habitude de transformer les rendez-vous professionnels et les réunions avec les collègues en promenades dans le parc. J’ai commencé en juin de l’année dernière, pour essayer de maintenir une interaction sociale vivante, toujours avec des masques et une distance de sécurité.

« Je cherche de nouvelles voies dans la ville, je suis stimulé par mon travail ».
Barbara Q, 46 ans, professeur d’organisation des entreprises

« Je me promène toujours dans la ville, à la recherche de nouvelles routes. Sortir de la routine me donne un sentiment d’exploration, un aperçu d’un détail architectural auquel je ne m’étais pas attardé, qu’il s’agisse d’un balcon fleuri ou d’une perspective inattendue. Tout comme je relie les points du territoire d’une manière différente, en marchant je repense, je réassemble les idées. En tant que flâneur, je redécouvre le plaisir intrinsèque de l’esprit de recherche : n’est-ce pas mon métier de trouver de nouveaux points de vue sur la réalité ? ».

« Sortir avec le chien est le ressort qui me fait avancer ».
Gigliola Z, 60 ans, entrepreneur immobilier

« Je dois beaucoup à Jack. Depuis que ce merveilleux Golden retriever est entré dans ma vie, je marche et je marche. Même si je me réveille de mauvaise humeur, même si je me sens sans énergie, je sais que je dois porter le chien. Il me convainc avec ses grands yeux doux et m’oblige à continuer à faire de l’exercice. Je l’emmène où je vis, sur les rives du lac, et le dimanche nous allons au sommet, avec mon mari ».

« La tête en l’air, je profite de l’odeur des premières fleurs. »
Sonia M, 52 ans, architecte

« En cette année de privation, j’ai redécouvert la lenteur, la marche sans but, le don du temps. Dans la vie trépidante, on court toujours la tête basse ; en changeant de pas, on peut lever les yeux vers le ciel. J’ai recommencé à me déplacer à pied, en essayant d’orienter le chemin vers le vert, au prix de l’allongement de la route. Parfois, je m’arrête, je respire profondément et je me sens rafraîchie, surtout lorsqu’il y a dans l’air ce bon parfum des premières fleurs ».